Alexandra FURLAN – Masseur kinésithérapeute et instructrice Pilates

Alexandra Furlan est masseur kinésithérapeute et formatrice en méthodes Pilates.

Alexandra a progressivement mis en place des cours collectifs au cabinet, pour les patients et non-patients. En 2014 elle créé l’Atelier Ki-Pilates à Besançon, alliance de la kinésithérapie et de la méthode Pilates. Elle y enseigne le Pilates sur tapis et machine, en individuel et collectif. Son approche thérapeutique est une plus-value fortement appréciée par l’ensemble des personnes qui visitent son atelier.

Alexandra suit régulièrement des formations en relation avec le mouvement et la santé, auprès d’organismes français et internationaux. Elle aime avant tout échanger et partager avec les autres sa passion pour son métier. C’est ainsi qu’elle intervient régulièrement en IFMK pour introduire la méthode à ses futurs confères. Plus tard en 2020, elle devient formatrice en Pilates thérapeutique et participe avec ses collègues formatrices, au développement de la méthode auprès des kinésithérapeutes grâce à la formation “Pilates – Applications thérapeutiques”. Elle permet aux kinésithérapeutes d’intégrer les exercices Pilates au sein de leur rééducation.

En quoi le Pilates est une discipline passionnante au sein de la kinésithérapie ?

Passionnée par le mouvement et le bien-être, j’ai découvert la méthode Pilates en 2007. La kinésithérapie active est déjà une façon de pratiquer le Pilates, mais sans en avoir tous les outils et les codes. Une fois ces outils acquis, la méthode Pilates devient une formidable alliée dans notre rééducation. Tout d’abord pour la qualité de ses exercices, mais aussi parce qu’elle incite le patient à s’investir en étant plus engagé dans sa rééducation. On peut l’intégrer, tant en rééducation qu’en prévention, qu’en bien-être ou qu’en prise de conscience de soi.

À qui s’adresse cette formation et qu’elle en est l’objectif ?

Cette formation s’adresse aux kinésithérapeutes, et aux personnes en lien avec la rééducation, tels que les coachs APAS. L’objectif est de leur permettre d’intégrer leurs exercices de Pilates dans leur rééducation, d’amener de nouveaux outils à leurs patients pour qu’ils puissent se remettre un peu plus vite et s’autonomiser.

Comment cette formation s’organise-t-elle ?

La formation s’articule en 2 modules de 3 jours chacun.

Le module 1 “Pilates – Applications thérapeutiques – Acquisition” va permettre d’intégrer toutes les bases, les principes, les premiers exercices de Pilates et d’apprendre à les intégrer dans sa rééducation.

Le module 2 “Pilates – Applications thérapeutiques – Intégration” va aborder deux nouveaux exercices et va s’intéresser à tout ce qui est gestion, création et pédagogie de groupes.

Quelle est votre méthode pédagogique ?

Ma méthode pédagogique s’appuie sur mon expérience pratique puisque ça fait 15 ans que je donne des cours de Pilates. Elle s’appuie sur le côté ludique, le partage, l’échange.
Je fais ce métier, car j’aime partager, échanger ma passion pour le Pilates en utilisant beaucoup d’images, d’accessoires, le côté ludique pour que les praticiens intègrent et s’imprègnent des exercices et qu’ils puissent le faire au mieux avec leurs patients.

Quel est l’intérêt du présentiel par rapport à des formations en ligne ?

Pour le Pilates, le présentiel est important, car il y a beaucoup de choses à intégrer, des placements qui doivent être précis. Il faut être concentré. Il faut pouvoir vérifier, toucher, enseigner aux patients, et pour moi, en distanciel ce n’est pas possible.

Qu’est-ce que cette formation apporte à ceux qui y participent ?

Souvent, les stagiaires viennent en disant qu’ils ont une certaine routine dans leurs exercices de rééducation, qu’ils sont un peu arrivés au bout. Ils ont envie de nouveauté pour eux et pour leurs patients. Donc ça va vraiment leur apporter de nouveaux outils, leur permettre de redécouvrir certains exercices, d’élargir un peu leur éventail et d’impliquer leurs patients.

Un dernier mot sur cette formation ?

Cette formation est un savant mélange entre théorie et pratique. On a 1 jour et demi de pratique pour 2 demi-journées de théorie. Elle permet aux stagiaires, dès leur reprise d’activité, de tout de suite appliquer ce qui a été vu pendant 3 jours.

Un conseil d’expert ?

Oser se lancer, pratiquer. Comme toute technique, il faut de l’entraînement et ne pas baisser les bras. Ne pas hésiter à pratiquer, notamment sur soi, pour ressentir les choses et mieux les amener à ses patients. Et surtout, il faut prendre du plaisir.